Le premier ministre Lionel Zinsou a signé jeudi pour la partie béninoise la convention de concession de la boucle ferroviaire BENIN-NIGER (Béninrail) au groupe français Bolloré, a annoncé vendredi à la télévision nationale, le chef de la délégation béninoise, M. Zinsou.
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Lionel Zinsou, Premier ministre |
"Cette convention a été signée pour respecter la volonté de deux Etats, leniger et le Bénin" a indiqué M. Zinsou au palais de la présidence, précisant que "ce tronçon fait partie d'un grand projet sous-régional de près de 2500 km" avec le Burkina, la Côte-d'Ivoire, le Ghana et le Togo.La partie Pétrolin n'a pas été associée à la signature de la convention.
Le projet de réfection du chemin de fer Cotonou-Parakou et la construction Parakou-Niamey fait depuis 2 ans objet de polémique entre le groupe Petrolin basé à Londres de Samuel Dossou et du groupe français Bolloré.
Petrolin avait gagné en 2008 ce marché Cotonou-Parakou (450 km env au nord de Cotonou) et la construction Parakou-Niamey (env 600 Km)
En 2013 après avoir gagné le port de Cotonou, Bolloré a obtenu des gouvernements nigérien et béninois le projet de chemin de fer au détriment de Petrolin à qui ils ont attribué les 20% et un autre groupe nigérien obtient 20%
Cette répartition n'est pas du gout du groupe britannique qui réclame la totalité du projet étant l'adjudicataire en 2008.
L'équipement proposé par le groupe Bolloré serait désuet et non adapté avec un montant de 1200 milliards pendant que le groupe pétrolin propose l'équipement moderne certifié iso à 800 milliards CFA.
Le ministre des transports, Gustave Sonon, tout en confirmant cet avantage technologique du groupe Pétrolin indique que le financement est trop important pour que les deux Etats pauvres puissent supporter"
"Plus tard si les moyens s'offrent, il est possible d'adapter avec la technologie proposée par le groupe Pétrolin" a indiqué M. Sonon.
Le ministre des transports, Gustave Sonon, tout en confirmant cet avantage technologique du groupe Pétrolin indique que le financement est trop important pour que les deux Etats pauvres puissent supporter"
"Plus tard si les moyens s'offrent, il est possible d'adapter avec la technologie proposée par le groupe Pétrolin" a indiqué M. Sonon.
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