Troisième mandat,Yayi siffle la fin de la polémique

Il l'a dit "n" fois, au Secrétaire général des nations unies, au Pape, à François Hollande, à Obama et surtout aux plus concernés, les béninois, mais comme son nom l'indique, Thomas,au lieu de ne pas croire, n'a pas été cru ; aujourd'hui le plus croyant des Thomas frappe encore dur ! Sur Rfi mercredi, Yayi reaffirme sa volonté de tenir parole

Boni Yayi, président du Bénin

figurera plus sur un bulletin

En l'annonçant sur Rfi, le président béninois réaffirme ce qu'il avait dit le 26 avril dernier lors du scrutin législatif ou il affirmait "mon nom ne figurera plus sur aucun bulletin", rappelant ainsi aux béninois qu'il est temps de faire confiance à la parole du chef et le respect de la parole donnée. 

Révision ou pas révision, c'est mon dernier mandat avait-il affirmé lors d'une de ses tournées dans le Bénin profond. C'est dire que l'homme veut que les Béninois s'occupent plutôt des vrais problème plutôt que de perdre leur temps à supputer sur des futilités.

dauphin ?

La coalition qui soutient Boni Yayi s'était retrouvée en congrès en avril dernier pour préparer l'après Yayi mais n'était pas allée loin jusqu'à désigner un successeur, ce qui aurait rassuré les anti-révisionniste que leur leader n'avait pas l'ambition de se maintenir au pouvoir. A la question de savoir s'il a tout de même un dauphin, B. Yayi esquive : "c'est Dieu qui choisit", ce qui est vrai.

En avril dernier, lors de la campagne pour les élections législatives, l'opposition avait fait de la non révision de la constitution un thème de campagne. Les ténors de l'opposition au régime ont fait savoir aux électeurs que Boni Yayi recherchait 50 députés pour réviser la constitution et favoriser un troisième mandat de Boni Yayi.

La coalition au pouvoir, les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) était obligée de passer son temps à contre attaquer ; résultat, aucun camp n'a eu le temps de proposer un programme au peuple. Le score étriqué entre la mouvance et l'opposition au sortir des urnes en est la conséquence. L'opposition ne devait même pas tant se réjouir de la victoire sur fil de rasoir à l'Assemblée nationale pour l'élection du Bureau. La suite nous réserve beaucoup de surprises, surtout que la télécommande nourrit des ambitions autres que le sponsoring