Visite de François Hollande : Vingt milliards pour urbaniser Cotonou et Porto-Novo

. Au moins vingt (20) milliards seront injectés par la France pour la modernisation de Cotonou et Porto-Novo, c'est la substance de la déclaration de François Hollande en visite au Bénin depuis mercredi Au moins vingt (20) milliards seront injectés par la France pour la modernisation de Cotonou et Porto-Novo, c'est la substance de la déclaration de François Hollande en visite au Bénin depuis mercredi 

Le président Français Francois Hollande accueilli par Boni Yayi

Dans son discours d'une demi heure environ, le président français a félicité le Bénin sur plusieurs plans ; d'abord au plan démocratique pour observer que la démocratie est en marche et pour preuves, le Bénin a eu trois alternances au pouvoir ; le Bénin fait  partie des rares pays africains qui respectent le plus leur constitution ; toutes les institutions contre pouvoir fonctionnent normalement. Il a également fait remarquer une stabilité politique légendaire au moment où dans certains pays d'Afrique les violences déstabilisent la paix.

François hollande effectue cette visite à un moment oû un Franco-béninois, Lionel Zinsou un proche de Laurent Fabius et Lionel Jospin est nommé 1er ministre du probable dernier gouvernement de Boni Yayi.

Les deux Hôtes à la salle du Peuple

L'un des accords signés à Cotonou jeudi porte sur plus de 20 milliards CFA et servira à moderniser l'axe Cotonou-Porto-Novo, selon le président français.

Au plan externe, le président normal a fait remarquer que la diplomatie béninoise n'est pas négligeable ; ensuite, il s'est félicité de la présidence de l'Union africaine qu'a assuré le président béninois Boni Yayi en 2012 et qui a permis à la France d'honorer son engagement d'intervenir au Mali. Pour la petite histoire, rappelons qu'au plus fort de la crise malienne, le Mali et plusieurs pays d'Afrique avaient souhaité une intervention plutôt qu'une force d'interposition. 

Le président de l'Union africaine a demandé à l'ONU une aide pour cette intervention mais le rapport du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon rejetait cette possibilité et souhaitait d'attendre en privilégiant les négociations. 

Le président francais joyeux d'être au Bénin

Le président de l'Union africaine, Boni Yayi alors, a "dénoncé" ce rapport et affirmé en son temps que "il faut aller vite". Le résultat est là, l'intervention des forces de plusieurs pays dont le Bénin a repoussé les terroristes séparatistes de l'AZAWAD. 

Le président français avait donc un devoir de reconnaissance puisque cette"autorisation" de l'Union africaine que présidait Boni Yayi a permis à la France d'intervenir efficacement au Mali.

Dans le même ordre d'idées, M. Hollande a félicité le Bénin pour le rôle qu'il joue dans la coalition contre la secte Boko Haram dans la région. 

François Hollande, président Français

Son déplacement à Cotonou est comme une prime à la vitalité de la démocratie. Pour Hollande, le dernier chef d'Etat français arrivé au Bénin remonte à 20 ans où le président Chirac a pris part au 5ème sommet de la Francophonie. 

La dernière visite d'état quant à elle remonte à 1983 où le président François Mitterrand s'était rendu au Bénin. "33 ans, c'était trop pour attendre encore, pour un pays comme le vôtre" a-t-il précisé.

Le chef de l'Etat français se rend en début d'après midi à Luanda pour poursuivre savisite africaine qu'il a démarrée avec le Bénin